Le theatre des Grecs, Volume 2

Front Cover
Aux depens de la compagnie, 1732 - Comparative literature
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 216 - L'œil morne maintenant et la tête baissée, Semblaient se conformer à sa triste pensée. Un effroyable cri, sorti du fond des flots, Des airs en ce moment a troublé le repos; Et du sein de la terre une voix formidable Répond en gémissant à ce cri redoutable.
Page 195 - Et toi, Neptune, et toi, si jadis mon courage D'infâmes assassins nettoya ton rivage, Souviens-toi que , pour prix de mes efforts heureux , Tu promis d'exaucer le premier de mes vœux.
Page 257 - Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux enfers tous les pâles humains. Ah! combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ! Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible?
Page 78 - O mon fils, je te conjure, par les mânes de ton père, par ta mère, par tout ce que tu as de plus cher sur la terre , de ne me laisser pas seul dans ces maux que tu vois.
Page 217 - Cependant , fur le dos de la plaine liquide , S'élève à gros bouillons une montagne humide. L'onde approche, fe brife, & vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume , un monftre furieux. Son front large eft armé de cornes menaçantes; Tout fon corps eft couvert d'écaillés jauniffantes. Indomptable taureau , dragon impétueux, Sa croupe fe recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugiflemens font trembler le rivage.
Page 381 - ... femble que ce mot n'aurait point dû fouiller un dictionnaire des arts & des fciences ; cependant il tient à la jurifprudence & à l'hiftoire.
Page 384 - Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père. C'est moi qui, si long-temps le plaisir de vos yeux, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux ; Et pour qui tant de fois prodiguant vos caresses, Vous n'avez point du sang dédaigné les faiblesses.
Page 343 - Suppliante à vos pieds , je n'ai pour ma défense que le titre de votre ' fille. Ne me ravissez pas le jour que j'ai reçu de vous, tandis que je puis en goûter la douceur, et ne me forcez pas avant le temps de voir la région...
Page 218 - Excusez ma douleur ; cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle : J'ai vu , seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris.

Bibliographic information