Exposition du système du monde

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chez P. -M. De Vroom ..., H. Tarlier ..., a la librairie Belge, 1827 - Astronomy - 552 pages
 

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Popular passages

Page 520 - Tous ces mouvements si réguliers n'ont point de causes mécaniques, puisque les comètes se meuvent dans toutes les parties du ciel et dans des orbes fort excentriques Cet admirable arrangement du Soleil, des planètes et des comètes ne peut être que l'ouvrage d'un être intelligent et tout-puissant.
Page 173 - Un résultat non moins singulier, et que les observations donnent avec la même précision, est que, depuis la découverte des satellites, la longitude moyenne du premier, moins trois fois celle du second, plus deux fois celle du troisième, n'a jamais différé de deux angles droits, que de quantités presque insensibles.
Page 543 - ... même; la rotation doit être plus prompte, quand ces molécules se rapprochent du centre du soleil. La force centrifuge due à ce mouvement, devenant ainsi plus grande; le point où la pesanteur lui est égale, est plus près de ce centre. En supposant donc, ce qu'il est naturel d'admettre, que l'atmosphère s'est étendue à une époque quelconque, jusqu'à sa limite; elle a dû, en se refroidissant, abandonner les molécules situées à cette limite et aux limites successives produites par...
Page 11 - ... droite qui, passant par le centre de la terre, joint les points de la plus grande et de la plus petite distance du soleil. Sa ressemblance avec l'ellipse ayant fait naître la pensée de les comparer entre elles, on a reconnu leur identité ; d'où l'on a conclu que l'orbe solaire est une ellipse dont le centre de la terre occupe un des foyers.
Page 541 - Quelle que soit sa nature, puisqu'elle a produit ou dirigé les mouvemens des planètes, il faut qu'elle ait embrassé tous ces corps ; et vu la distance prodigieuse qui les sépare , elle ne peut avoir été qu'un fluide d'une immense étendue. Pour leur avoir donné dans le même sens , un mouvement presque circulaire autour du soleil; il faut que ce fluide ait environné cet astre , comme une atmosphère. La considération des...
Page 541 - Soleil s'est primitivement étendue au delà des orbes de toutes les planètes et qu'elle s'est resserrée successivement jusqu'à ses limites actuelles. « Dans l'état primitif où nous supposons le Soleil, il ressemblait aux nébuleuses que le télescope nous montre composées d'un noyau plus ou moins brillant, entouré d'une nébulosité qui, en se condensant à la surface du noyau, la transforme en étoile.
Page 434 - Les éléments les plus délicats de l'Astronomie paraissent avoir été l'objet de ses recherches : malheureusement elles ne sont point parvenues jusqu'à nous. Le seul de ses ouvrages qui nous reste est son Traité des Grandeurs et des Distances du soleil et de la lune, dans lequel il expose la manière ingénieuse dont il essaya de déterminer le rapport de ces distances. Aristarque mesura l'angle compris entre les deux astres au moment où il jugea l'exacte moitié du disque lunaire éclairée....
Page 515 - L'homme fait pour la température dont il jouit sur la terre, ne pourrait pas selon toute apparence , vivre sur les autres planètes : mais ne doit-il pas y avoir une infinité d'organisations relatives aux diverses températures...
Page 284 - Mais l'homme est tellement disposé à recevoir l'impression de la crainte, que l'on a vu en 1773 la plus vive frayeur se répandre dans Paris, et de là se communiquer à toute la France, sur la simple annonce d'un mémoire, dans lequel Lalande déterminait celles des comètes observées qui peuvent le plus approcher de la terre : tant il est vrai que les erreurs, les superstitions, les vaines terreurs et tous les maux qu'entraîne l'ignorance se reproduiraient promptement,. si la lumière des sciences...
Page 529 - L'Astronomie, par la dignité de son objet et la perfection de ses théories, est le plus beau monument de l'esprit humain, le titre le plus noble de son intelligence. Séduit par les illusions des sens et de l'amour-propre, l'homme...

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