Oeuvres de Fontenelle: des Académies Française, des Sciences, des Belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin et de Rome, Volume 3Jean-François Bastien, 1790 |
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affreux Agathocle aimable aime ALCIM amans amant amazones amour Apollon appas AQUILI Aquilius ARGIE Aristophane assez ATTIDE avoit Bacchus BELLERO Bellerophon bonheur Brutus CAMILLE charmes CHŒUR chose CHUR ciel Cinna cœur comédie Corneille courroux crime cruel CY DIPPE Danses déesse destin dieux discours doit douleur doux ÉNÉE étoient étoit Eumène Euripide flatter foible foiblesse funeste GLAURE gloire grace Hélas héros heureux hommes Idalie j'ai j'en jamais Jodelle Junon Jupiter l'amour laisse LAVINI lieux loix long-temps Madame malheurs maux MISO monstre mort mortelle n'étoit Neptune NYMPHES parler paroît Pathelin peine PELÉE père personnages peuple peut-être pièce plaire plaisir plaisirs PLAUTINE poésie poëte porte Quirinale pourroit PSYCHÉ PTOLOMÉ rien rival Rodogune Rome sais SCÈNE secret Seigneur sentimens seroit seul sœur soins solymes sort soupirs spectateur STÉN O BÉ sujets Tarquin tendresse Théagène théâtre représente THÉTIS Tibérinus Titus tragédie Turnus vais VALÉRI venger Vénus vertu veux vœux vois yeux دو
Popular passages
Page 98 - Il répondit qu'il était bien éloigné de la tranquillité nécessaire pour la composition, et qu'il avait la tête renversée par l'amour. Il en fallut venir à un plus grand éclaircissement ; et il dit au cardinal qu'il aimait passionnément une fille...
Page 77 - France il était passé en proverbe de dire : Cela est beau comme le Cid. Si ce proverbe a péri , il faut s'en prendre aux auteurs qui ne le goûtaient pas, et à la cour, où c'eût été très-mal parler que de s'en servir sous le ministère du cardinal de Richelieu.
Page 95 - Le peuple, je l'avoue, et la cour, les dégradent; Je faiblis, ou du moins ils se le persuadent; Pour bien écrire encor j'ai trop longtemps écrit: Et les rides du front passent jusqu'à l'esprit...
Page 104 - Racine n'a presque jamais peint que des Français et que le siècle présent, même quand il a voulu peindre un autre siècle et d'autres nations ; on voit dans Corneille toutes les nations et tous les siècles qu'il a voulu peindre.
Page 134 - Rome, qui va être sujette d'Albe , et de la honte qui rejaillit sur lui par la fuite de son fils , jure qu'il le punira de sa lâcheté , et lui ôtera la vie de ses propres mains ; ce qui redonne une nouvelle inquiétude à Sabine. Mais on apporte enfin au vieil Horace , une nouvelle toute contraire ; la fuite de son fils...
Page 69 - Que si j'ai renfermé cette pièce, dit-il, dans la règle d'un jour, ce n'est pas que je me repente de n'y avoir point mis Mélite, ou que je me sois résolu à m'y attacher dorénavant.
Page 90 - Corneille ya peint la corruption, de la cour des empereurs du même pinceau dont il avoit peint les vertus de la république. En ce temps-là , des pièces d'un caractère fort diflérent des siennes parurent avec éclat sur le théâtre.
Page 97 - C'est là ce qui se trouve en ne comparant que les ouvrages de part et d'autre. Mais si on compare ces deux hommes ; l'inégalité est plus grande. Il peut être incertain que Racine eût été, si Corneille n'eût pas été avant lui : il est certain que Corneille a été par lui-même.
Page 79 - J'ai ouï dire que les applaudissements que l'on donnait à cette pièce, ou plutôt à celui que l'on savait qui y prenait beaucoup d'intérêt, transportaient le cardinal hors de lui-même; que tantôt il se levait et se tirait à moitié du corps hors de sa loge pour se montrer à l'assemblée; tantôt il imposait silence pour faire entendre des endroits encore plus beaux.
Page 98 - Lampérière) .Le cardinal voulut que ce père si difficile vînt lui parler à Paris. Il y arriva tout tremblant d'un ordre si imprévu, et s'en retourna bien content d'en être quitte pour avoir donné sa fille à un homme qui avait tant de crédit.