Rapport sur le concours relatif a l'examen critique des principaux systèmes modernes de théodicée ...

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A. Durand, 1854 - 51 pages
 

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Page 12 - Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu , que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
Page 51 - Saisset, professeur agrégé de philosophie , à la Faculté des lettres de Paris et maître de conférences à l'Ecole normale; celui du mémoire n° 3, qui a obtenu la mention honorable, est M.
Page 39 - ... confiance , de bonne espérance et de satisfaction de cœur , qui en font un morceau plein à la fois de solidité , de persuasion et presque d'agrément, et quand on entend cet excellent et judicieux esprit dans un de ses moments de retour sur luimême , dire avec cette simplicité de conviction : « II est agréable de penser que les recherches des philosophes , partout où elles ont pénétré, ont trouvé le monde soumis à l'uniformité régulière du même plan; » on ne peut s'empêcher...
Page 11 - ... enlever à la raison tout droit de recherche et d'affirmation sur la Providence, son objet et ses lois. Ce n'est pas ainsi que l'entendait Malebranche, lorsqu'il disait : « La foi est véritablement un grand bien, mais c'est qu'elle conduit à l'intelligence... La foi sans intelligence , la foi sans lumière ne peut rendre solidement vertueux. C'est la lumière qui perfectionne l'esprit et règle le cœur. » A ce premier point de vue, l'auteur du Mémoire n° 5 laisse donc beaucoup à désirer.
Page 5 - De l'Académie des Sciences morales et politiques, RÉDIGÉ PAR M. CHARLES VERGÉ, Sous la direction de M. le Secrétaire perpétuel de l'Académie.
Page 11 - L'évidence, l'intelligence est préférable à la foi, car la foi passera, mais l'intelligence subsistera éternellement. La foi est véritablement un grand bien, mais c'est qu'elle conduit à l'intelligence.
Page 20 - ... certainement épuisé la discussion , concluons cependant que le scepticisme subjectif, comme on l'appelle, pour être plus savant, plus analytique, plus critique qu'un autre, n'en est pas au fond plus solide. Mais , de la spéculation , passons à l'application , et voyons comment l'auteur va raisonnera son point de vue, des diverses matières de la théodicée. Après avoir, dans des espèces de prolégomènes, discuté et résolu en son sens les questions relatives à la possibilité, à l'utilité...
Page 36 - Il est permis d'en douter cl môme de le nier; il faudrait au moins l'expliquer. Mais poursuivons notre analyse et sans nous arrêter aux excellents chapitres que l'auteur a consacrés, après Spinosa. à Malebranche, à Fénelon, à Bossuet et à Leibnitz, disons seulement que nous eussions désiré qu'il se fût étendu un peu plus sur Fénelon et qu'il l'eût surtout suivi du Traité de l'existence de Dieu et des lettres sur la métaphysique jusque dans ses opinions les moins autorisées et même...
Page 6 - Les eoncurrens mettront surtout en relief l'esprit général des différens systèmes, leur méthode, leurs principes, leurs résultats. Ils pourront comprendre dans leur travail les systèmes contemporains les plus célèbres, particulièrement ceux qui sont sortis de la dernière philosophie allemande. Ils les considéreront dans leurs rapports avec l'état présent des connaissances humaines et avec les besoins réels des sociétés modernes. Ils concluront en faisant connaître la doctrine qui...
Page 11 - ... et à déclarer, par exemple, — et c'est ce que fait l'auteur, — que , dans la grave question des rapports de Dieu à l'homme, de l'infini au fini , ce n'est pas à elle, mais à la foi , à la foi seule et sans la science, qu'il convient de s'adresser; ce qui n'est pas moins que donner son congé à la métaphysique, supprimer la théodicée, et enlever à la raison tout droit de recherche et d'affirmation sur la Providence , son objet et ses lois. Ce n'est pas ainsi que l'entendait Malebranche...

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