Le général de Grouchy et l'Irlande en 1796 |
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14 janvier 66 Citoyens Directeurs Anglais aperçûmes arrivée baie de Bantry bâtiments Bergounioux bord Brueix Camaret cap Clear capitaine chef d'état-major chef Hoche chouannerie chouans circonstances citoyen général Cocarde commandant comté de Cork Connacie contre-amiral Bouvet Cork corvettes côtes d'Irlande coup de vent débarquement décembre demi-brigade destinés Directoire embarquement fîmes flotte forces frégate fûmes général Bouvet général Chérin général de brigade général en chef général Grouchy général Hoche gouvernement guerre Hédouville heures hommes instructions Irlande j'ai janvier jeter jour l'Angleterre l'escadre l'expédition d'Irlande l'île l'Ouest l'Yroise Lemoine lendemain lettre lieu lougre marine matin mée ment Mermet ministre Morard de Galles mouil mouillage mouiller munitions néral Nestor Nielly nuit officiers ordres passer porter prendre projet rade de Brest rallier rectoire République reste de l'armée Révolution Richery rivière du Shannon route seconde expédition sera seul signal soir succès tempête terre tion troupes trouver vaisseaux de ligne Villaret Ville-de-Lorient
Popular passages
Page 65 - J'offre au gouvernement les seize mille hommes que je réservais pour l'expédition. Attendre plus longtemps serait les exposer à périr de faim et de misère. Obtenez, je vous en supplie, que je ne les quitte pas. Je les conduirai où l'on voudra, en qualité de général divisionnaire, et quel que soit l'homme sous lequel on me place, soyez convaincu que je remplirai mon devoir ». Le commencement de la lettre est toute colère, la fin est tout cœur.
Page 17 - Les hommes employés à cette expédition devront être, autant que faire se pourra , jeunes, robustes , audacieux, d'une intrépidité reconnue dans les dangers, d'une âme accessible à l'appât du butin. Il faut qu'à l'exemple de ce que faisaient les flibustiers dans les Antilles, ils sachent porter au milieu de leurs ennemis , l'épouvante et la mort ; que la renommée de leur...
Page 16 - Il est possible qu'elle naisse des circonstances, que ces circonstances même se préparent et se développent par l'exécution du plan dont il s'agit. « Mais ce plan se borne, quant à présent, à inquiéter le gouvernement, à occuper une partie de ses forces, à lui rendre le mal que nous a fait la chouannerie organisée...
Page 63 - J'ai donné ma parole que j'irais trouver ce brave peuple je dois la tenir. Permettez-moi de partir avec une frégate, vous m'enverrez cet hiver tels secours que vous jugerez convenable. Je demande une frégate, parce que l'escadre n'est pas prête à sortir et que tandis qu'un peuple généreux et confiant dans nos promesses brise ses fers, on nous fait ici les scènes les plus désagréables ; quelques rixes de soldats et d'officiers ont déjà eu lieu.
Page 17 - On assurerait à ces individus lapossession du butin qu'ils feraient. On leur en promettrait la jouissance tranquille dans quelques-unes de nos colonies, telles que Cayenne ou la partie ci-devant espagnole de SaintDomingue. On leur ferait envisager une fortune facile à conquérir, et qu'ils seraient assurés de conserver.
Page 69 - Corbineau, de la légion des Francs, commandera la cavalerie de l'avant-garde. « A la vue de terre, le général Lemoine, qui d'avance aura donné ses instructions aux chefs sous ses ordres, fera faire les dispositions nécessaires pour le débarquement de l'infanterie seulement. Arrivé au rivage, il débarquera promptement à sa tête et se portera sur le point qu'il jugera le plus facile à défendre. Afin d'éviter les longueurs qui résultent ordinairement de...
Page 22 - ... 8° Cette guerre, pour remplir son objet, doit être faite de la même manière que celle que nous ont livrée les Chouans dans l'intérieur de la République. On doit éviter des actions générales, à moins que la supériorité du nombre ne rende l'avantage sûr; multiplier les attaques des postes sur une grande surface, pour donner à l'ennemi une haute idée de nos forces, l'inquiéter, le harceler, lui faire parcourir une grande étendue de terrain dans un même jour, le convaincre ainsi...
Page 49 - J'obéis avec le plus vif plaisir, certain qu'avec les troupes qui me seront confiées on ne peut qu'obtenir des succès, certain aussi que lorsque l'occasion s'en présentera, le Directoire me fournira les moyens de venger d'une manière plus complète la République des affronts qu'elle a reçus de la nation et du gouvernement anglais. « Maintenant, je prie le Directoire d'arrêter un instant son attention sur ce qui restera de l'armée des côtes de l'Océan, qui, bien que réduite à 42,000...
Page 22 - ... recruteront les Français détenus et les incorporeront, Ils appelleront les ouvriers, les indigens, les mécontens à faire cause commune avec eux, leur présenteront des armes, des subsistances, leur offriront l'appât du butin. Ils consacreront enfin leurs premiers soins à se procurer des chevaux et à organiser une cavalerie, qu'il importera singulièrement de ménager jusqu'au moment où les ressources à cet égard deviendront plus abondantes.
Page 17 - ... l'épouvante et la mort ; que la renommée de leur courage et de leur audace suffise pour consterner et mettre en fuite tout ce qui voudrait s'opposer à leur passage. L'intrépidité, l'audace, le mépris de la mort, doivent surtout se trouver...