La comédie classique en France: arranged as a reader with vocabulary |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Alceste amoureux ARAMINTE author Barbier de Séville BARONNE BARTHOLO BAZILE Beaumarchais Bourgeois Gentilhomme carry cassette Célimène character charm CHERUBIN CHIC chose CLEANTE Cléonte cœur COMÉDIE CLASSIQUE comedy by Beaumarchais comedy by Molière COMTE COMTESSE COVIELLE CRISPIN Dancourt dire Dorante dramatic DUBOIS eighteenth century ÉLISE ÉRASTE ère est-ce euse farce Fausses Confidences femme Figaro fille fils du Grand-Turc FLORISE give good HARP HARPAGON hold homme j'ai l'amour L'Avare less LISETTE little Lucile MADAME JOURDAIN MADAME TURCARET MAÎTRE À DANSER MAÎTRE DE PHILOSOPHIE MAÎTRE JACQUES Maître Patelin make mariage Mariage de Figaro Marivaux mean ment mind Misanthrope monseigneur monsieur Montfleury name ness old French one's Oronte PASQUIN père personage personne PHIL play prose ROSINE SCÈNE seventeenth Séville SILVIA soon speak SUZANNE Suzon take teenth thing time tion turn used Valère valet veux voilà woman word work writer ΙΟ
Popular passages
Page 163 - Parce que vous êtes un grand Seigneur, vous vous croyez un grand génie!... • noblesse, fortune, un rang, des places; tout cela rend si., fier! Qu'avez-vous fait pour tant de biens? vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste homme assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu dans la foule obscure, il m'a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu'on n'en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ; et vous voulez jouter...
Page 63 - Hé ! de quoi est-ce qu'on parle là? de celui qui m'a dérobé? Quel bruit fait-on là-haut? est-ce mon voleur qui y est? De grâce, si l'on sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que l'on m'en dise. N'est-il point caché là parmi vous? Ils me regardent tous , et se mettent à rire. Vous verrez qu'ils ont part , sans doute , au vol que l'on m'a fait. Allons vite , des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des gênes , des potences et des bourreaux. Je veux faire pendre tout...
Page 80 - JOURDAIN. Par ma foi, il ya plus de quarante ans que je dis de la prose, sans que j'en susse rien; et je vous suis le plus obligé du monde de m'avoir appris cela.
Page 62 - Ah! cest moi... Mon esprit est troublé, et j'ignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ! et, puisque...
Page 164 - J'aurais bien pu me remonter; je commençais même à comprendre que pour gagner du bien, le savoir-faire vaut mieux que le savoir. Mais comme chacun pillait autour de moi, en exigeant que je fusse honnête, il fallut bien périr encore.
Page 165 - On se débat, c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi, non, ce n'est pas nous; eh! mais qui donc? (Il retombe assis.) O bizarre suite d'événements! Comment cela m'est-il arrivé? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré...
Page 81 - D'amour mourir me font, belle marquise, vos beaux yeux. Ou bien : Vos yeux beaux d'amour me font, belle marquise, mourir. Ou bien : Mourir vos beaux yeux, belle marquise, d'amour me font. Ou bien : Me font vos yeux beaux mourir, belle marquise, d'amour. M. Jourdain. Mais, de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure? Le Maître de Philosophie. Celle que vous avez dite: Belle marquise, vos beaux yeux me font mourir d'amour.
Page 164 - Le désespoir m'allait saisir : on pense à moi pour une place, mais par malheur j'y étais propre ; il fallait un calculateur : ce fut un danseur qui l'obtint. Il ne me restait plus qu'à voler : je me fais banquier de pharaon. Alors, bonnes gens ! je soupe en ville, et les personnes dites comme il faut m'ouvrent poliment leur maison, en retenant pour elles les trois quarts du profit.
Page 46 - De ce fatal amour né de vos traîtres yeux ! Défendez-vous au moins d'un crime qui m'accable, Et cessez d'affecter d'être envers moi coupable ; Rendez-moi, s'il se peut, ce billet innocent ; A vous prêter les mains ma tendresse consent ; Efforcez-vous ici de paraître fidèle, Et je m'efforcerai, moi, de vous croire telle.
Page 34 - Et tout homme d'honneur s'en doit scandaliser. Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments, Vous chargez la fureur de vos embrassements ; Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme; Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent.