Leçons nouvelles et remarques sur le texte de divers auteursVve P. Chaumas, 1876 - 115 pages |
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Popular passages
Page 47 - Dieu dont l'arc est d'argent, dieu de Claros, écoute, O Sminthée-Apollon, je périrai sans doute, Si tu ne sers de guide à cet aveugle errant.
Page 49 - Et le monde ébranlés d'un signe de ses yeux. Et les dieux partagés en une immense guerre, Et le sang plus qu'humain venant rougir la terre, Et les rois assemblés, et sous les pieds guerriers...
Page 71 - Les roses deux fois l'an couronnent ton jardin ; Au coucher du soleil, si ton âme attendrie Tombe en une muette et molle rêverie, Alors, mon Clinias, appelle, appelle-moi. Je viendrai, Clinias; je volerai vers toi. Mon âme vagabonde, à travers le feuillage, Frémira ; sur les vents ou sur quelque nuage Tu la verras descendre, ou du sein de la mer, S'élevant comme un songe, étinceler dans l'air; Et ma voix, toujours tendre et doucement plaintive, Caresser, en fuyant, ton oreille attentive.
Page 75 - Et des couvreurs, grimpés au toit d'une maison, En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là, sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente: Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant; D'un carrosse en tournant il accroche une roue, Et du choc le renverse en un grand tas de boue: Quand un autre à l'instant s'efforçant de passer Dans le même embarras se vient embarrasser.
Page 46 - Ce qui est bien et conforme à l'ordre est tel par la nature des choses et indépendamment des conventions humaines. Toute justice vient de Dieu, lui seul en est la source; mais si nous savions la recevoir de si haut , nous n'aurions besoin ni de gouvernement ni de lois.
Page 22 - Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu , que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
Page 64 - Jette tout à ses pieds. Apprends-lui qui je suis; Dis-lui que je me meurs, que tu n'as plus de fils; Tombe aux pieds du vieillard, gémis, implore, presse; Adjure cieux et mers, Dieu, temple, autel, Déesse; Pars, et si tu reviens sans les avoir fléchis, Adieu, ma mère, adieu, tu n'auras plus de fils. — J'aurai toujours un fils. Va, la belle espérance Me dit.
Page 68 - Qui chantait, et souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives douleurs, De tes yeux enfantins faisaient couler des pleurs. Tiens, presse de ta lèvre, hélas! pâle et glacée, Par qui cette mamelle était jadis pressée*. Que ce suc te nourrisse et vienne à ton secours, Comme autrefois mon lait nourrit tes premiers jours.
Page 32 - Plus à faire des vers la fureur me poussoit. Je n'avois pas douze ans, qu'au profond des vallées, Dans les hautes forests des hommes reculées. Dans les antres secrets de frayeur tout couverts, Sans avoir soin de rien, je composois des vers; Echo me respondoit, et les simples Dryades, Faunes, Satyres, Pans...
Page 20 - Ou qu'il faut qu'au rebours je sois l'un des plus fous. C'est de notre folie un plaisant stratagesme, Se flattant de juger les autres par soy-mesme. Ceux qui pour voyager s'embarquent dessus l'eau Voyent aller la terre, et non pas leur vaisseau...