Les penseurs de l'Islam: Les géographes, les sciences mathématiques et naturelles

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Popular passages

Page 331 - Jamais je n'ai vu un poulain si beau ni si rapide à la course. » Ce récit fit une vive impression sur le cœur de Cais. En effet, ce jeune animal était le miracle de ce temps, et jamais, parmi les Arabes, on n'en avait élevé de plus beau. Il était d'ailleurs généreux et illustre par sa naissance et par sa race, car son père était Ocab et sa mère Helweh, deux animaux qui passaient chez les Arabes, pour être aussi prompts que l'éclair. Toutes les tribus les admiraient pour leurs formes,...
Page 93 - Je me déterminai donc à me séparer de mes amis des deux sexes, et j'abandonnai ma demeure comme les oiseaux abandonnent leur nid. Mon père et ma mère étaient encore en vie. Je me résignai douloureusement à me séparer d'eux , et ce fut pour moi comme pour eux une cause de maladie.
Page 53 - C'est en toute sincérité qu'il eût pu terminer son livre par ces paroles d'un de ses contemporains, Abou-Zéid Haçan, dont il va être question : « Voilà ce que j'ai entendu raconter de plus intéressant dans ce moment-ci, au milieu des nombreux récits auxquels donnent lieu les voyages maritimes ; je me suis abstenu de rien reproduire des récits mensongers que font les marins, et auxquels les marins eux-mêmes n'ajoutent pas foi : il vaut mieux se borner aux relations fidèles, bien que courtes....
Page 54 - ... vient s'attacher à la surface de l'eau de la mer. Aussitôt l'eau entre en ébullition et présente l'image d'un tournant. Si le tournant atteint un navire, il l'absorbe. Ensuite, le nuage s'élève dans les airs, et il verse une pluie à laquelle se trouvent mêlées les impuretés de la mer.
Page 162 - A cos 6 = cos a cos c + sin a sin c cos B cos c = cos a cos 6 + sin a sin 6 cos C Law of Cosines for Angles cos A = — cos B...
Page 50 - Puissant créateur de toutes choses, considérez la différence qu'il ya entre Sindbad et moi; je souffre tous les jours mille fatigues et mille maux ; et j'ai bien de la peine à me nourrir, moi et ma famille, de mauvais pain d'orge, pendant que l'heureux Sindbad dépense avec profusion d'immenses richesses , et mène une vie pleine de délices. Qu'at-il fait pour obtenir de vous une destinée si agréable ? Qu'ai-je fait pour en mériter une si rigoureuse...
Page 280 - ... c'est lui seul qui a pratiqué personnellement les opérations anatomiques, qui en a fait l'objet particulier de son étude et de ses recherches, et qui a composé sur cette matière plusieurs ouvrages, dont nous possédons les principaux, les autres n'ont pas été traduits en arabe. Or l'inspection de cette partie des cadavres nous a convaincus que l'os de la mâchoire inférieure est unique ; qu'il n'ya ni jointure ni suture. Nous en avons réitéré l'observation un grand nombre de fois,...
Page 61 - ... mieux bien mourir en une fois ? » Le capitaine répondit : « Sachez que les voyageurs et les commerçants sont exposés à des dangers terribles, plus terribles que ceux qui vous effraient en ce moment. Et nous, membres de la confrérie des pilotes, nous sommes tenus à des devoirs; nous avons fait serment de ne jamais laisser perdre un navire, tant que le terme fatal n'est pas venu pour lui. Nous ne les abandonnons qu'avec notre propre vie. Prenez patience, confiezvous à la volonté du souverain...
Page 332 - Helweh conçut heureusement, et au bout d'un an moins quelques jours, elle mit au monde un poulain parfait. En le voyant, le maître de la jument ressentit une grande joie, et lui donna le nom de Dahis (qui est frappé), pour faire allusion à ce que Jabir avait fait. Le poulain, en grandissant, devint encore plus beau que son père Ocab. Il avait la poitrine large, le cou long, les sabots durs, les narines bien ouvertes; sa queue balayait la terre, et son caractère était doux; enfin, c'était...
Page 99 - Leurs voiles sont faites de baguettes de bambous, tissées en guise de nattes; on ne les amène jamais, et on les change de direction , selon que le vent souffle d'un côté ou d'un autre Quand ces navires jettent l'ancre, on laisse flotter les voiles au vent. Chacun d'eux est manœuvré par mille hommes, savoir : six cents marins et quatre cents guerriers, parmi lesquels il ya des archers, des hommes armés de boucliers , des arbalétriers, c'est-à-dire des gens qui lancent du naphte. Chaque grand...

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