Oeuvres morales et philosophiquesFirmin-Didot, 1879 - 473 pages |
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Common terms and phrases
Addition au texte animaux artères ARTICLE assez avez besoin c'est-à-dire cause causes finales cerveau chaleur chiliogone chose qui pense choses corporelles clairement et distinctement cœur composé concevoir conçois connaissance connaître considérer contraire corps coutume croire d'autres démonstrations Descartes dessein dire diverses doute effet esprit examiner existe façon faculté figure fût géométrie glande pinéale hommes idées imaginer infinité j'ai j'avais j'eusse jamais jugement l'âme l'esprit l'essence l'existence de Dieu l'imagination lement libre arbitre mathématiques Méditation ment méthode moi-même monde mouvement muscles n'ai n'y a rien nature néanmoins nécessaire nerfs non-seulement objets opinions pable parfait passions perfection persuader peut-être peuvent philosophie pource première principes puissance puisse qu'une question raison réalité remarquer renfer s'il saint Anselme sang saurait savoir science semblables semble sens sentir serait seulement sorte souvent Spinoza substance sujet syllogisme tence texte latin tion touchant toutefois triangle tristesse tromper trouver veines vérité vois vois le soleil volonté vrai
Popular passages
Page 33 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention /et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 65 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 44 - Et remarquant que cette vérité: je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie, que je cherchais.
Page 44 - Puis, examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps, et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse...
Page 104 - Je fermerai maintenant les yeux, je boucherai mes oreilles, je détournerai tous mes sens, j'effacerai même de ma pensée toutes les images des choses corporelles, ou du moins, parce qu'à peine cela se peut-il faire, je les réputerai comme vaines et comme fausses ; et ainsi m'entretenant seulement moi-même, et considérant mon intérieur, je tâcherai de me rendre peu à peu plus connu et plus familier à moi-même.
Page 30 - C'est pourquoi je ne saurais aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes, qui, n'étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d'y faire toujours en idée quelque nouvelle réformation...
Page 66 - Mais l'ordre que j'ai tenu en ceci a été tel : premièrement, j'ai tâché de trouver en général les principes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde, sans rien considérer pour cet effet que Dieu seul qui l'a créé, ni les tirer d'ailleurs que de certaines semences de vérités qui sont naturellement en nos âmes.
Page 26 - C'est pourquoi, sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l'étude des lettres; et me résolvant de ne chercher plus d'autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde...
Page 44 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle.
Page 45 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.