Oeuvres morales et philosophiques

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Firmin-Didot, 1879 - 473 pages
 

Contents

Des tremblements ib 119 De la langueur
297
Comment elle est causée par lamour et par le désir ib 121 Quelle peut aussi être causée par dautres passions
298
De la pàmoison ib 123 Pourquoi on ne pâme point de tristesse
299
Du ris ib 125 Pourquoi il naccompagne point les plus grandes joies ib 126 Quelles sont ses principales causes
300
Quelle est sa cause en lindignation
301
De lorigine des larmes ib 129 De la façon que les vapeurs se changent en eau
302
Comment ce qui fait de la douleur à lœil lexcite à pleurer ib 131 Comment on pleure de tristesse
303
Des gémissements qui accompagnent les larmes ib 133 Pourquoi les enfants et les vieillards pleurent aisément
304
Pourquoi quelques enfants pâlissent au lieu de pleurer ib 135 Des soupirs
305
De lusage des cinq passions ici expliquées en tant quelles se rapportent au corps
306
De leurs défauts et des moyens de les corriger
307
De lusage des mêmes passions en tant quelles appartiennent à lâme et premièrement de lamour
308
De la haine ib 141 Du désir de la joie et de la tristesse
309
De la joie et de lamour comparés avec la tristesse et la haine ib 143 Des mêmes passions en tant quelles se rapportent au désir
310
Des désirs dont lévénement ne dépend que de nous
311
Sur les objets dont on se propose létude il faut cher
358
Toute la méthode consiste dans lordre et la disposi
368
Pour le complément de la science il faut par un
373
Règle IX Il faut tourner toutes les forces de son esprit vers
383
Règle XII Enfin il faut employer toutes les ressources de lintel
391
Quand nous comprenons parfaitement une question
406
La même règle doit être appliquée à létendue réelle
412
Règle XV Il est utile aussi la plupart du temps de tracer
424
On doit parcourir directement la difficulté proposée
428
Règle XIX Cest par cette méthode quil faut chercher autant
434
RECHERCHE DE LA VÉRITÉ par la lumière naturelle qui à elle seule
435
266
467
Les principales expériences qui servent à connaître ces mou
De lenvie

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Popular passages

Page 33 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention /et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 65 - ... l'esprit dépend si fort du tempérament et de la disposition des organes du corps, que, s'il est possible de trouver quelque moyen qui rende communément les hommes plus sages et plus habiles qu'ils n'ont été jusqu'ici, je crois que c'est dans la médecine qu'on doit le chercher.
Page 44 - Et remarquant que cette vérité: je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie, que je cherchais.
Page 44 - Puis, examinant avec attention ce que j'étais, et voyant que je pouvais feindre que je n'avais aucun corps, et qu'il n'y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse...
Page 104 - Je fermerai maintenant les yeux, je boucherai mes oreilles, je détournerai tous mes sens, j'effacerai même de ma pensée toutes les images des choses corporelles, ou du moins, parce qu'à peine cela se peut-il faire, je les réputerai comme vaines et comme fausses ; et ainsi m'entretenant seulement moi-même, et considérant mon intérieur, je tâcherai de me rendre peu à peu plus connu et plus familier à moi-même.
Page 30 - C'est pourquoi je ne saurais aucunement approuver ces humeurs brouillonnes et inquiètes, qui, n'étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent pas d'y faire toujours en idée quelque nouvelle réformation...
Page 66 - Mais l'ordre que j'ai tenu en ceci a été tel : premièrement, j'ai tâché de trouver en général les principes ou premières causes de tout ce qui est ou qui peut être dans le monde, sans rien considérer pour cet effet que Dieu seul qui l'a créé, ni les tirer d'ailleurs que de certaines semences de vérités qui sont naturellement en nos âmes.
Page 26 - C'est pourquoi, sitôt que l'âge me permit de sortir de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l'étude des lettres; et me résolvant de ne chercher plus d'autre science que celle qui se pourrait trouver en moi-même, ou bien dans le grand livre du monde...
Page 44 - ... je connus de là que j'étais une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser et qui pour être n'a besoin d'aucun lieu ni ne dépend d'aucune chose matérielle.
Page 45 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.

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