Les lois naturelles: réflexions d'un biologiste sur les sciences |
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ancêtres atomes avons bactérie biologie c'est-à-dire canton optique canton thermique cantons sensoriels chimie chimique choses coefficient connaissance connaissons conséquent conservation de l'énergie constatation conventions corps DANTEC définir définition déterminisme devons différents direction équivalents espèce étudié évident exemple expérience expérimentale flamme fonction fonction mathématique force formule hérédité hommes imagination l'accélération l'activité extérieure l'échelle humaine l'énergie thermique l'étude l'expérience ancestrale langage courant langage humain langage mathématique langue levure levure de bière logique loi de Mariotte lois de KEPLER lois naturelles machine machine d'Atwood manière masse thermique ment mesure microcosme mique modèle monisme mouvement vibratoire mouvement visible moyen narration nature nombre notion objets organes des sens paramécie permet phéno physique POINCARE pouvons précédemment précisément prévoir qualités quantité de chaleur quelconque radium raison rapport relation résultat science sélection naturelle sens commun sensation d'effort sera seulement simple substances système complet système isolé température thermomètre tion variations vement vibrations vision des formes zéro absolu
Popular passages
Page 231 - ... j'ai remarqué certaines lois que Dieu a tellement établies en la nature et dont il a imprimé de telles notions en nos âmes qu'après y avoir fait assez de réflexion nous ne saurions douter qu'elles ne soient exactement observées en tout ce qui est ou qui -se fait dans le monde.
Page 1 - Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu , que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
Page 231 - De plus, je fis voir quelles étaient les lois de la nature ; et, sans appuyer mes raisons sur aucun autre principe que sur les perfections infinies de Dieu, je tâchai à démontrer toutes celles dont on eût pu avoir quelque doute...
Page 102 - ... distinguer deux manières profondément différentes de connaître une chose. La première implique qu'on tourne autour de cette chose; la seconde, qu'on entre en elle. La première dépend du point de vue où l'on se place et des symboles par lesquels on s'exprime. La seconde ne se prend d'aucun point de vue et ne s'appuie sur aucun symbole. De la première connaissance on dira qu'elle s'arrête au relatif; de la seconde, là où elle est possible, qu'elle atteint l'absolu...
Page 254 - ... des facultés dont on n'apprend rien. Mais depuis, ayant tâché d'approfondir les principes mêmes de la mécanique pour rendre raison des lois de la nature que l'expérience faisait...
Page 51 - La possibilité même de la science mathématique semble une contradiction insoluble. Si cette s*cience n'est déductive qu'en apparence, d'où lui vient cette parfaite rigueur que personne ne songe à mettre en doute? Si, au contraire, toutes les...
Page 51 - C'est justement de là que ces sciences tirent leur rigueur, ces conventions sont l'œuvre de la libre activité de notre esprit, qui, dans ce domaine, ne reconnaît pas d'obstacle. Là, notre esprit peut affirmer parce qu'il décrète; mais entendons-nous : ces décrets s'imposent à notre science, qui, sans eux, serait impossible ; ils ne s'imposent pas à la nature. Ces décrets, pourtant, sont-ils arbitraires? Non, sans cela ils seraient stériles.
Page 102 - Si l'on compare entre elles les définitions de la métaphysique et les conceptions de l'absolu, on s'aperçoit que les philosophes s'accordent, en dépit de leurs divergences apparentes, à distinguer deux manières profondément différentes de connaître une chose. La première implique qu'on tourne autour de cette chose; la seconde, qu'on entre en elle. La première dépend du point de vue où l'on se place et des symboles par lesquels on s'exprime. La seconde ne se prend d'aucun point de vue...
Page 53 - Quelques personnes ont été frappées de ce carac 1ère de libre convention qu'on reconnaît dans certains principes fondamentaux des sciences. Elles ont voulu généraliser outre mesure et en même temps elles ont oublié que la liberté n'est pas l'arbitraire. Elles ont abouti ainsi à ce que l'on appelle le nominalisme et elles se sont demandé si le savant n'est pas dupe de ses définitions et si le monde qu'il croit découvrir n'est pas tout simplement créé par son caprice *. Dans ces conditions,...