La science allemande |
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Common terms and phrases
assuré axiomes Bernhard Riemann bon sens certitude Chimie choses complexe connaissance conséquences corollaires corps d'Euclide déduire défaut définir définition démontrer Descartes développement dire discipline discursive doctrine domaine effet électronique Endres équations de Maxwell esprit de finesse esprit géométrique Euclide faculté finesse d'esprit formule Fustel de Coulanges Gauss génie géo géomé géométrique des Allemands germanique Hæckel Heinrich Hertz Henry Houssaye Hertz historiens historique hommes hypothèses idée préconçue intuitions l'Algèbre l'Allemand l'Arithmétique l'Électrodynamique l'es l'esprit allemand l'esprit de finesse l'esprit de géométrie l'esprit géométrique l'expérience l'histoire l'intuition laboratoires LEÇON Logique Louis Pasteur mands mathématiciens mathématique Mécanique ment méthode déductive naturel Nicolas de Cues nombre notions œuvre ordre Pascal Pasteur pensée physicien Physique poser postulat principe de relativité propositions purement qu'un réalité règles rigoureusement rigueur sance saurait science allemande science de raisonnement science expérimentale science française sens commun sera seul simple souvent syllogisme théorèmes théorie tions trouve vérité vrai Weierstrass Wurtz XIXe siècle
Popular passages
Page 30 - On les voit à peine, on les sent plutôt qu'on ne les voit; on a des peines infinies à les faire sentir à ceux qui ne les sentent pas d'euxmêmes: ce sont choses tellement délicates et si nombreuses, qu'il faut un sens bien délicat et bien net pour les sentir, et juger droit et juste selon ce sentiment, sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie, parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes, et que ce serait une chose infinie de l'entreprendre.
Page 141 - Il n'est question que d'avoir bonne vue ; mais il faut l'avoir bonne, car les principes sont si déliés et en si grand nombre qu'il est presque impossible qu'il n'en échappe. Or, l'omission d'un principe mène à l'erreur : ainsi il faut avoir la vue bien nette pour voir tous les principes, et ensuite l'esprit juste pour ne pas raisonner faussement sur des principes connus.
Page 56 - Mais dans l'esprit de finesse les principes sont dans l'usage commun et devant les yeux de tout le monde. On n'a que faire de tourner la...
Page 30 - ... qu'ils ne voient pas ce qui est devant eux, et qu'étant accoutumés aux principes nets et grossiers de géométrie, et à ne raisonner qu'après avoir bien vu et manié leurs principes, ils se perdent dans les choses de finesse, où les principes ne se laissent pas ainsi manier. [6] On les voit à peine, on les sent plutôt qu'on ne les voit...
Page 17 - ... pensions nous attacher et nous affermir, il branle et nous quitte; et si nous le suivons, il échappe à nos prises, nous glisse et fuit d'une fuite éternelle. Rien ne s'arrête pour nous. C'est l'état qui nous est naturel, et toutefois le plus contraire à notre inclination; nous brûlons...
Page 141 - On n'a que faire de tourner la tête ni de se faire violence. Il n'est question que d'avoir bonne vue, mais il faut l'avoir bonne ; car les principes sont si déliés et en si grand nombre, qu'il est presque impossible qu'il n'en échappe.
Page 6 - ... (Le cœur sent qu'il ya trois dimensions dans l'espace, et que les nombres sont infinis ; et la raison démontre ensuite qu'il n'ya point deux nombres carrés dont l'un soit double de l'autre. Les principes se sentent, les propositions se concluent ; et le tout avec certitude, quoique par différentes voies.) Et il est aussi...
Page 11 - Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée ; car chacun pense en être si bien pourvu , que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont.
Page 30 - ... sans pouvoir le plus souvent les démontrer par ordre comme en géométrie, parce qu'on n'en possède pas ainsi les principes, et que ce serait une chose infinie de l'entreprendre. Il faut tout d'un coup voir la chose d'un seul regard et non pas par progrès de raisonnement, au moins jusqu'à un certain degré.
Page 16 - Cette véritable méthode, qui formerait les démonstrations dans la plus haute excellence, s'il était possible d'y arriver, consisterait en deux choses principales : l'une de n'employer aucun terme dont on n'eût auparavant expliqué nettement le sens; l'autre, de n'avancer jamais aucune proposition qu'on ne démontrât par des vérités déjà connues ; c'est-à-dire, en un mot, à définir tous les termes et à prouver toutes les propositions.