Paul et VirginieLockwood, 1852 - 122 pages |
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66 PAUL aimé allait amie arbres avaient BAIE DU TOMBEAU bananiers Bengale bois bonheur BOOKS bords Bourdonnays BROADWAY bruit C'était çà cabanes chagrin chère Virginie ciel cocotiers cœur consoler Cormenin Cormon coule d'elle Dieu Domingue et Marie douleur enfants English esclave famille femme fille fils fleurs fontaine forêt fortune French French Language frère fruits gouverneur habitants heureuse hommes île Indes infortuné j'ai jeune joie jour l'avait l'habitation l'île d'Ambre larmes Lataniers Lessons loin Madagascar madame maison malheur Marguerite mère milieu monde montagne n'avait nature négresse New York noirs noirs marrons nuages nuit oiseaux palmiste papayer parents passer passions Paul et Virginie pauvre peine petite pied pitons plaisir plaisirs planté pleurer Port-Louis quelquefois riche rivage rivière Rivière-Noire rocher rocher voisin rochers ROE LOCKWOOD s'était Saint-Géran scabieuses SCHOOL secours sentiment seul soleil solitude sort terre Tour Trois-Mamelles vaisseau venir vergues vertu VIEILLARD voisin voyait work yeux
Popular passages
Page 26 - C'est là où j'ai appris d'un habitant que vous lui aviez ramené une négresse marronne, et qu'il vous avait accordé sa grâce. Mais quelle grâce! Il me l'a montrée attachée, . avec une chaîne au pied, à un billot de bois, et avec un collier de fer à trois crochets autour du cou.
Page 27 - Il leur présenta aussitôt un gâteau, des fruits, et une grande calebasse remplie d'une liqueur composée d'eau, de vin, de jus de citron, de sucre et de muscade, que leurs mères avaient préparée pour les fortifier et les rafraîchir. Virginie soupira au souvenir de la pauvre esclave, et des inquiétudes de leurs mères. Elle répéta plusieurs fois : " Oh ! qu'il est difficile de faire le bien...
Page 36 - ... les plus gaies et les sucs les plus agréables. La conversation était aussi douce et aussi innocente que ces festins. Paul y parlait souvent des travaux du jour et de ceux du lendemain. Il méditait toujours quelque chose d'utile pour la société. Ici, les sentiers n'étaient pas commodes ; là, on était mal assis ; ces jeunes berceaux ne donnaient pas assez d'ombrage ; Virginie serait mieux là.
Page 26 - En effet, un moment après, Fidèle était à leurs pieds, aboyant, hurlant, gémissant et. les accablant de caresses. Comme ils ne pouvaient revenir de leur surprise, ils aperçurent Domingue qui accourait à eux. A l'arrivée de ce bon noir, qui pleurait de joie, ils se mirent aussi à pleurer sans pouvoir lui dire un mot. Quand Domingue eut repris ses sens :
Page 25 - Trois-Mamelles; mais il n'aperçut autour de lui que les cimes des arbres, dont quelques unes étaient éclairées par les derniers rayons du soleil couchant. Cependant l'ombre des montagnes couvrait déjà les forêts dans les vallées; le vent se calmait, comme il arrive au coucher du soleil ; un profond silence régnait dans ces solitudes, et on n'y entendait d'autre bruit que le bramement des cerfs, qui venaient chercher leurs gîtes dans ces lieux écartés. Paul, dans l'espoir que quelque chasseur...
Page 100 - ... entière, de sorte qu'on en voyait la carène en l'air ; mais, dans ce mouvement, sa poupe, venant à plonger, disparaissait à la vue jusqu'au couronnement, comme si elle eût été submergée. Dans cette position où le vent et la mer le jetaient à terre, il lui était également impossible de s'en aller par où il était venu, ou, en coupant ses câbles, d'échouer sur le rivage, dont il était séparé par de hauts-fonds semés de récifs.
Page 23 - Rivière-Noire du côté du Nord, et arrivèrent, après une heure de marche, sur les bords d'une large rivière qui barrait leur chemin. Cette grande partie de l'île, toute couverte de forêts, est si peu connue, même aujourd'hui, que plusieurs de ses rivières et de ses montagnes n'y ont pas encore de nom.
Page 45 - Tu me demandes pourquoi tu m'aimes ; mais tout ce qui a été élevé ensemble s'aime. Vois nos oiseaux : élevés dans les mêmes nids, ils s'aiment comme nous ; ils sont toujours ensemble comme nous. Écoute comme ils s'appellent et se répondent d'un arbre à l'autre. De même, quand l'écho me fait...
Page 27 - ... déjà nuit. Mais il éprouva un embarras bien plus grand quand il fallut se mettre en route : Paul et Virginie ne pouvaient plus marcher ; leurs pieds étaient enflés et tout rouges ; Domingue ne savait s'il devait aller bien loin de là leur chercher du secours, ou passer dans ce lieu la nuit avec eux. " Où est le temps, leur disait-il, où je vous portais tous deux à la fois dans mes bras ? Mais maintenant vous êtes grands, et je suis vieux.
Page 101 - C'était Virginie. Elle avait reconnu son amant à son intrépidité. La vue de cette aimable personne, exposée à un si terrible danger, nous remplit de douleur et de désespoir. Pour Virginie, d'un port noble et assuré, elle nous faisait signe de la main, comme nous disant un éternel adieu.